mardi 28 décembre 2010

I'm alive.

Finir quelque chose et aller vers autre chose, c'est toujours compliqué pour moi. Heureusement que les gens qui m'aiment comprennent cela, sans quoi je serais seule et bien perdue. Ce soir, j'ai fini mon remplacement que j'effectuais à la snc*. la voix, encore et toujours. C'est plaisant les jours de beau temps et ennuyeux voire affreux les jours de départ. Comme ce soir. Je finis et je suis désormais en vacances. Je ne m'autorise même pas une soirée avec mon homme et beaucoup de ses amis. Tout ça pour quoi ? Parce que ma journée au poste 4 a été désastreuse dans tous les sens du terme. Je me suis faite crier dessus par un chef de quai parce que les voies étaient mal indiquées tout ça parce qu'en amont le chef du poste 4 qui LUI dévoie les trains et DOIT me dire à l'avance et POUR les usagers s'il change les voies préférait batifoler avec sa voisine, très jolie au demeurant mais franchement me faire engueuler sans raison tout ça parce qu'un mec se fiche de son taf trop omnibulé par sa vie compliquée et ses amours titubants, merde, ça fout les glandes.
Oui ce soir je suis vulgaire mais fuck, si j'ai envie, et surtout si j'ai besoin, je me lâche, le blog c'est aussi fait pour ça !

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NB : rien à voir, c'est une photo d'une artiste que je vais bader encore au resto' jazz le 29. Mon chéri m'offre le repas trop classe pour voir jouer Manatine et aussi pour passer un très joli moment :) Merci Dou.

jeudi 9 décembre 2010

vendredi 3 décembre 2010

Une journée charlottiène moyenne...

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Je me lève après la 3ème sonnerie de mon portable, j'ai un peu froid mais avec mes guêtres ça passe aisément. Je descends l'escalier de ma mezzanine, je suis au radar, je me prépare un thé, un café avec un nuage de lait ou un chocolat au lait, au choix. j'allume mon mac, mets de la musique, du jazz, toujours.
Je bois la boisson choisie. je file chercher mes affaires pour l'après douche. Me douche à la va-vite parce qu'en général il est 10h36 et que je dois filer vers 10h58.
Je suis prête, j'enfile mon écharpe mon bonnet "orange" (et non rouge pour Steph ^^), je descends les escaliers de mon 4ème étage ou l'ascenseur.
Je prends mon bus 3 et je file vers le clae. Les enfants dès qu'ils m'aperçoivent, me disent avec un sourire compréhensif "bonjour Julie !".
Je souris et réponds par un hochement de tête et un bonjour enjoué.
Je commence ma journée à 11h30 avec l'appel. Des grands ou des petits. C'est tout un art.
Le salut en rentrant dans la classe, regarder tout le monde, n'oublier personne, et surtout toujours garder ce sourire qui fait que vous êtes vous-même.
On descend tous dans l'ordre et la joie de vivre. Sans se disputer et faire le zouave. Ce qui est parfois une étape des plus compliquées.
On prend le repas de midi dans la cantine. Soit à 11h30 soit à 12h30, il y a donc deux services vous l'aurez compris.
Je vous passe les détails.
On joue après/avant le repas, on dessine, on colorie, on chante, on fait du théâtre.
On aime la vie, souvent.
Mais parfois, on se dispute, on s'engueule, on se crie dessus sans se comprendre, sans rien comprendre de ce qui se voit de l'extérieur.
C'est alors que l'animateur rentre en jeu, pour réexpliquer les règles de base calmement. Calme, c'est le mot maître. Mais souvent ce mot tout bête est dur à faire appliquer.
Ensuite, les instituteurs reprennent les enfants dans leur classe respective. On part enfin. Mais on sait qu'on va revenir dans 2h30.
Ca n'altère pas notre envie de revenir, mais on y pense quand même.
On revient donc vers les coups de 16h. On va refaire l'appel, du soir celui là.
On sourit, encore. On dicte tous ces prénoms qu'on a crié cent fois pour rappeler que porter un manteau par 0° c'est pas de trop.
On joue. On a froid souvent.
On se mouche.
On explique.
On rentre quand arrive 18h30.
On salut tout le monde.
On sourit ou tire la gueule au choix.
On prend le chemin de son chez soi et on se réchauffe le cœur au près des gens que l'on aime.