... Portez vous bien. Soyez fous, perdez le contrôle ne serait-ce qu'un instant mais sans prendre de véritable danger, sentez un frisson, que c'est bon...
Oui je sais je dis n'importe quoi (ou pas) mais là voyez vous je suis dans une phase d'insomnie post repas de noël et pré anniversaire... Bientôt je vais être grande, très grande et ça me fait peur. Je regarde derrière et je vois quoi ? De la peur, de pas être assez comme ça, de pas plaire à lui, de pas savoir que dire à l'autre. Je n'ose pas assez mais dans les périodes de ma vie où j'osais, je me sentais vivante, tout simplement. J'avais un rêve pendant cette période. Et c'est là que le bas blesse. Depuis septembre dernier je n'ai plus ce rêve, à cause de gens trop bien pensants, qui ont pensé pour moi, qui ont fait malgré eux que je suis triste depuis ce mois là. Heureusement certains amis sont là même quand le bateau chavire, quand les doutes ne font plus qu'une boule au ventre perpétuelle, qui tarde à partir.
Alors oui ce soir, je fais preuve d'un brin de folie, de brut-de-décoffrage (freinage mal géré ?) peut-être, de franchise, surtout mais j'en ai marre de me cacher sous un masque de tristesse ou de potiche qui ne fait que sourire aux soirées au lieu de participer et de s'affirmer comme je le faisais naguère.
J'aime la vie. La photographie est ce qui me rend heureuse. Maintenant, bas les pâtes, je dégaine mes appareils, en premier les argentiques, et qui aimera verra...
Je vous souhaite de bonnes fêtes après cet égotrip. Excusez mais que ça fait du bien parfois quand la nuit vous retient, de s'exprimer.
Merci Mansfield Tya de partager cet instant de grâce.
jeudi 24 décembre 2009
samedi 19 décembre 2009
jeudi 3 décembre 2009
Flou jazzeux.
On se confine dans une ambiance, dans un sentiment, on s'englue dedans comme une mouche dans du miel, on arrive pas à en découdre et puis un soir, on se pose seule et on se rend compte que prendre du recul parfois ça fait du bien. Même si ça ne dure qu'une soirée, la sérénité est douce.
Mais une question perdure toutefois : pourquoi ce flou perdure-t-il ?
mardi 17 novembre 2009
Appel.
Ce matin, réveil très tôt. Je vais en ville, je fais les quelques choses que je dois faire, comme de passer chez mon bouquiniste préféré. Rue des lois, un endroit plein de vieux livres qui sentent, j'aime.
Je regarde les livres qu'il m'a mis de côté et sur une tablette près de son bureau sont posés des livres aux titres parlants. "L'insurrection qui vient". Je lui demande combien il les vend. Bon, pour ce matin, c'est cadeau. Je saute sur l'occasion de relire ce genre de bouquins que j'affectionne beaucoup surtout en temps de crise.
Je reprends le chemin du bus et là je dévore l'intro.
La quatrième de couv :
Si je vous mets ça ici c'est pour plusieurs raisons. D'une, j'aime ce genre de textes parce que ça fait du bien de lire d'autres trucs que les 20 minutes et cie qu'on nous distribue à tour de bras, comme pour nous endormir.
D'autre part, j'aime pour une raison bête, à savoir que je n'ai jusqu'à ce jour pas osé m'engager en politique, comme par exemple adhérer à tel ou tel parti politique, par peur de pas assurer derrière, de pas être assez quelque chose ou par peur de pas me retrouver vraiment dans quelque discours bigarré; du coup lire ce genre de recueil assouvit en quelque sorte mon rêve révolutionnaire. Oui, je sais ce que vous pensez, que je suis bien passive pour une soit disant révolutionnaire, certes mais le jour viendra où je rentrerai dans tel ou tel parti, et où le fait de m'engager sera le fruit d'une réflexion poussée et mâture.
Je pense donc vous remettre quelques passages ci & là, comme ça me vient, selon mes humeurs du moment, comme toujours.
Je regarde les livres qu'il m'a mis de côté et sur une tablette près de son bureau sont posés des livres aux titres parlants. "L'insurrection qui vient". Je lui demande combien il les vend. Bon, pour ce matin, c'est cadeau. Je saute sur l'occasion de relire ce genre de bouquins que j'affectionne beaucoup surtout en temps de crise.
Je reprends le chemin du bus et là je dévore l'intro.
La quatrième de couv :
"Chaque jour, la jeunesse attend sa chance comme l'attendent les ouvriers, même les vieux. Ils attendent tous, ceux qui sont mécontents et qui réfléchissent. Ils attendent que se lève une force, quelque chose dont ils feront partie, une sorte d'internationale nouvelle, qui ne fera plus les erreurs des anciennes - une possibilité d'en finir une bonne fois pour toutes avec le passé. Et que commence quelque chose de nouveau."
Si je vous mets ça ici c'est pour plusieurs raisons. D'une, j'aime ce genre de textes parce que ça fait du bien de lire d'autres trucs que les 20 minutes et cie qu'on nous distribue à tour de bras, comme pour nous endormir.
D'autre part, j'aime pour une raison bête, à savoir que je n'ai jusqu'à ce jour pas osé m'engager en politique, comme par exemple adhérer à tel ou tel parti politique, par peur de pas assurer derrière, de pas être assez quelque chose ou par peur de pas me retrouver vraiment dans quelque discours bigarré; du coup lire ce genre de recueil assouvit en quelque sorte mon rêve révolutionnaire. Oui, je sais ce que vous pensez, que je suis bien passive pour une soit disant révolutionnaire, certes mais le jour viendra où je rentrerai dans tel ou tel parti, et où le fait de m'engager sera le fruit d'une réflexion poussée et mâture.
Je pense donc vous remettre quelques passages ci & là, comme ça me vient, selon mes humeurs du moment, comme toujours.
vendredi 13 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
jeudi 29 octobre 2009
Mon jazz sur son 31
Intimité
Hier soir, on est allé au vernissage de l'expo photo de Anders Peterson. Que dire mis à part que ça m'a remotivé pour le noir et blanc, et que la fesse en photo je trouve ça parfois glauque.
Mis à part mes ressentis je voulais vous soumettre ceci : "J'aime regarder. Je voudrais avoir le regard innocent d'un enfant et voir le monde pour la première fois.
J'ai remarqué que je ressens de plus en plus le désir d'être primitif, semblable à un chien.
Pour moi il y a des rencontres qui ont de l'importance. Les images en ont moins. Il suffit de trouver son propre équilibre, sans être sentimental et sans disparaître lors de ces aventures amoureuses. Il faut avoir un pied dans la situation. Mais garder l'autre au-dehors." Anders Petersen, 2009.
Je trouve ça très juste, dis avec beaucoup d'humilité. J'aime beaucoup. Ses photographies sont d'un beau noir et blanc, intense, mais souvent les gens qu'il capture sont mis en scène dans un quotidien qui me dérange. Comme cette femme de dos dans sa douche, accroupie qui urine... Euh. Ou bien, cette scène où deux hommes sur un lit s'amusent d'une façon douteuse avec un chien.
Je suis sans doute vieux jeu, et même si je pense que le photographe est avant tout un voyeur qui rentre dans la vie des gens et capture de tout, ben là ça je ne me sentais pas à mon aise. Gênée par des situations photographiques que mon oeil a trouvé quelque peu incongrues.
Mais je pense aussi qu'il faut ce genre de photographies. Comme tous les arts, la photo doit être riche, doit être documentaire, artistique, choquante, moche, violente, éphémère.
Sinon, j'ai aimé cette fille dansant dans le "Café Lehmitz", floue.
mercredi 28 octobre 2009
Quand ...
... Regarder en l'air ne suffit plus, il faut attraper son courage à deux mains, se faire violence et y aller au bout, et voir ce que ça fait que d'être très haut, voir si les genoux vous en tremblent, si vous voulez sauter ou voler...
N.B. : S'il vous plaît, est-ce que quelqu'un peut m'expliquer comment redresser mes photos qui se couchent toutes seules ? Ca fait deux fois que ça m'arrive et je commence à perdre patience... Merci d'avance ;)
EDIT > Merci Franck mais je suis parvenue à régler le problème d'une autre manière, juste en passant par iphoto, en redressant la photo et en enregistrant.
N.B. : S'il vous plaît, est-ce que quelqu'un peut m'expliquer comment redresser mes photos qui se couchent toutes seules ? Ca fait deux fois que ça m'arrive et je commence à perdre patience... Merci d'avance ;)
EDIT > Merci Franck mais je suis parvenue à régler le problème d'une autre manière, juste en passant par iphoto, en redressant la photo et en enregistrant.
mardi 27 octobre 2009
Je suis plus calme dans tes bras.
jeudi 8 octobre 2009
Faire son Luchini.
"Ces paniques menues pendant lesquelles tout un quartier en pyjama, derrière la bougie, disparaissaient en gloussant dans les profondeurs pour échapper à un péril presque entièrement imaginaire mesuraient l'angoissante futilité de ces êtres tantôt poules effrayées, tantôt moutons fats et consentants. De semblables et monstrueuses inconsistances sont bien faites pour dégoûter à tout jamais le plus patient, le plus tenace des sociophiles. "
mercredi 7 octobre 2009
samedi 26 septembre 2009
Le vieil amant.
Mon amour J'ai pensé avec Naïveté qu'un brin seul de muguet pouvait te ramener,
Alors J'ai retrouvé un ou deux vieux sonnets. Pour te rappeler. Pour te rappeler.
A moi.
Mon amour, à travers ce beau jour de printemps. J'ai laissé près de tes pieds tomber. Un brin seul de muguet. Mais il s'est desséché.
Attendant ce baiser qui ne viendra jamais.
Cet année j'ai laissé coulé trop d'émoi.
Cette fois, Le mois de mai s'est joué de moi.
Cette fois.
Il est parti le temps, il n'a pas pris son temps.
Me voilà qui t'attends comme un vieux prétendant.
Me voilà qui regrette devant ces quelques miettes. Une vieille amourette qui n'a queue, ni tête.
Mon amour je pensais ... Naïveté...
Je sais. Tu n'aimes pas les sonnets.
Alors J'ai retrouvé un ou deux vieux sonnets. Pour te rappeler. Pour te rappeler.
A moi.
Mon amour, à travers ce beau jour de printemps. J'ai laissé près de tes pieds tomber. Un brin seul de muguet. Mais il s'est desséché.
Attendant ce baiser qui ne viendra jamais.
Cet année j'ai laissé coulé trop d'émoi.
Cette fois, Le mois de mai s'est joué de moi.
Cette fois.
Il est parti le temps, il n'a pas pris son temps.
Me voilà qui t'attends comme un vieux prétendant.
Me voilà qui regrette devant ces quelques miettes. Une vieille amourette qui n'a queue, ni tête.
Mon amour je pensais ... Naïveté...
Je sais. Tu n'aimes pas les sonnets.
Unfinished Sympathy.
Mannequin de pacotille, tag de jeunes désoeuvrés ou rigolards, franchouillards, débillards ou artisards... Peu importe, j'aime ces instants de rue comme des pépites que je mange avec mon objectif. .
Bouteille ou pas bouteille, le romantisme n'est pas mort et c'est bien ça le principal même s'il paraît niais en substance
Un enfant flou, j'aime bien.
Bonne soirée.
vendredi 25 septembre 2009
Une fille végétale.
Le temps passé prend la petite lili...
jeudi 24 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
Hunter.
Une soirée agréable. Une non envie absolue de dormir. Alors je me mets à côté de l'homme et je m'adonne à mon sport favori, écouter mon mp3 quand je n'arrive pas à trouver les bras de ce très cher M.
Et là, je tombe sur beaucoup de choses dont des trucs pas trop mals. Et puis une note, une image, une envie de vous mettre quelques photos, quelques pensées en vrac.
Cette photo là date d'il y a deux ans, le Visa pour l'image que j'ai le plus aimé. J'avais fait une belle rencontre. Photographique s'entend. Un garçon qui m'a rappelé un an plus tard et qui croyait que je l'avais oublié. Que nenni.
Bref, quelques concerts dans le tumulte de mes pensées : Puppets le 1er, Massive Attack et enfin surtout et en grand mais tout en humilité le grand, le fabuleux Nosfell.
J'ai une envie de faire tout ce que je n'ai pas fait. Normal mais enfin, oui j'ai envie.
Déjà j'ai envie de ne plus faire la tronche que je tirais malgré moi ces derniers temps. J'ai envie de prouver à moi même et aux gens que j'aime que je suis pas une m***e. Que je vaux peut-être pas grand chose mais que ce que je vaux je le vaux. Vraiment.
Bref. Allez une petite autre.
Bon ça évoque rien pour vous et pourtant.
Allez une autre. Pour le fun. Peut-être aurais-je des retours, qui sait :D
Zou au lit, mon homme est trop .... pour que je le laisse seul trop longtemps. ^^
Et là, je tombe sur beaucoup de choses dont des trucs pas trop mals. Et puis une note, une image, une envie de vous mettre quelques photos, quelques pensées en vrac.
Cette photo là date d'il y a deux ans, le Visa pour l'image que j'ai le plus aimé. J'avais fait une belle rencontre. Photographique s'entend. Un garçon qui m'a rappelé un an plus tard et qui croyait que je l'avais oublié. Que nenni.
Bref, quelques concerts dans le tumulte de mes pensées : Puppets le 1er, Massive Attack et enfin surtout et en grand mais tout en humilité le grand, le fabuleux Nosfell.
J'ai une envie de faire tout ce que je n'ai pas fait. Normal mais enfin, oui j'ai envie.
Déjà j'ai envie de ne plus faire la tronche que je tirais malgré moi ces derniers temps. J'ai envie de prouver à moi même et aux gens que j'aime que je suis pas une m***e. Que je vaux peut-être pas grand chose mais que ce que je vaux je le vaux. Vraiment.
Bref. Allez une petite autre.
Bon ça évoque rien pour vous et pourtant.
Allez une autre. Pour le fun. Peut-être aurais-je des retours, qui sait :D
Zou au lit, mon homme est trop .... pour que je le laisse seul trop longtemps. ^^
Un mal pour un bien.
Et voilà, c'est fait, les papiers sont remplis, reçus, sur la table, je n'ose les toucher de peur de voir en face cette vérité si dégueulasse. Etre pas assez riche, ça fout les glandes.
Voilà, même si je ne fais pas cette école tant rêvée, je vais m'activer pour devenir photographe d'une autre manière.
Merci Jb. :)
mardi 1 septembre 2009
Obscurité.
Depuis quelques jours, ça bout dans ma tête et je vous prie de croire que ça fait tout sauf du bien. Une grosse bonne remise en question sur la direction à donner à ma vie. Etre devant le mur, devant une porte ouverte soit sur rien, soit sur tout. Et comme je suis une personne lambda sans talent ni forcément chanceuse et bien je remets tout en jeu. L'école que je voulais faire, ma vie future. Tout. C'est dur. Je harcèle mes potes sur msn pour leur demander conseil. Je suis tellement perdue que je n'arrive plus du tout à y voir clair. Tout est flou, discordant, bruité.
Dans ces moments là, je redescends sur terre, sans parachute. Le choc est brutal. Mais je me dis que c'est aussi ça qui forge un homme.
lundi 24 août 2009
Inglourious basterds
J'avais vu les affiches. Sans me soucier de qui l'avait réalisé, encore moins de quelle histoire il retournait.
(photo prise sur Allociné)
Hier soir, avec un ami, on décide d'aller au cinéma. Tiens, c'est de Quentin Tarantino ce film, allez, on y va. Juste pour voir du Tarantino. Je lis avant d'y aller, en secret, le synopsis. Mais comme un bonbon dont vous vous voulez savourer tous les aspects sensoriels, je m'arrête à ma première lecture et basta, je fonce.
On arrive et là, c'est... Indescriptible. Troublant, fort, mêlant une partie de l'histoire qu'on ne connaît que trop bien et qui là est menée d'une façon... Waw. J'en reviens toujours pas.
Sur ce, n'osant rien vous dire ici de peur de vous révéler quelque secret super important, je vous conseille d'aller voir. Vraiment.
(photo prise sur Allociné)
Hier soir, avec un ami, on décide d'aller au cinéma. Tiens, c'est de Quentin Tarantino ce film, allez, on y va. Juste pour voir du Tarantino. Je lis avant d'y aller, en secret, le synopsis. Mais comme un bonbon dont vous vous voulez savourer tous les aspects sensoriels, je m'arrête à ma première lecture et basta, je fonce.
On arrive et là, c'est... Indescriptible. Troublant, fort, mêlant une partie de l'histoire qu'on ne connaît que trop bien et qui là est menée d'une façon... Waw. J'en reviens toujours pas.
Sur ce, n'osant rien vous dire ici de peur de vous révéler quelque secret super important, je vous conseille d'aller voir. Vraiment.
vendredi 21 août 2009
La Révolution, ce vilain gros mot.
Une phrase sur un abribus : "La guerre ! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires"...
Puis une phrase dénichée dans un vieux Monde diplomatique, d'un grand écrivain : "et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes sur le monde ébloui" en parlant de la Révolution, disait Hugo.
Et savez-vous ce que a dit notre chère Laurence Parisot ? Et bien ceci : "J'adore l'histoire de France mais je n'aime pas beaucoup la Révolution. Ce fut un acte d'une violence extrême dont nous souffrons encore. Il a obligé chacun d'entre nous à être dans un camp."
Pour ceux qui suivent ce blog, qui ont suivi l'ancien, peut-être même sans doute savent ils à quel point l'acte de Révolution est important pour moi. De voir écrit ça ça me ... .
Sur ce, bon week-end en paix à tous. Dieu vous bénisse tous.
Puis une phrase dénichée dans un vieux Monde diplomatique, d'un grand écrivain : "et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes sur le monde ébloui" en parlant de la Révolution, disait Hugo.
Et savez-vous ce que a dit notre chère Laurence Parisot ? Et bien ceci : "J'adore l'histoire de France mais je n'aime pas beaucoup la Révolution. Ce fut un acte d'une violence extrême dont nous souffrons encore. Il a obligé chacun d'entre nous à être dans un camp."
Pour ceux qui suivent ce blog, qui ont suivi l'ancien, peut-être même sans doute savent ils à quel point l'acte de Révolution est important pour moi. De voir écrit ça ça me ... .
Sur ce, bon week-end en paix à tous. Dieu vous bénisse tous.
jeudi 20 août 2009
Aguijonear.
Esperanza.
lundi 17 août 2009
Je ne rêve plus.
Devenir cinglée... & Se taper la tête contre les murs... Multiplier sûrement toutes les fractures... Cumuler l'absence et la torture... Ensommeillée. Je ne rêve plus. Une insuffisance respiratoire, un goût amer choquant et monstrueux. Raconte à présent je peux entrevoir le souvenir de tous ces songes collés... Je ne rêve plus.
Elles sont plus jolies quand tu es là. Le monde autour n'existe plus. Je suis plus calme dans tes bras.
Chaque jour je me le dis comment la nuit... Je ne rêve plus. Il y a des gens comme moi qui ont besoin d'autre chose que de manger pour exister. Mon corps réclame aussi ce venin qui injecté à mes journées me fait oublier... que... Je ne rêve plus que je ne fais que pleurer comme une malade mentale qu'on aurait pas soigné. Je ne rêve plus. que... Je ne rêve plus que je ne fais que pleurer comme une malade mentale qu'on aurait pas soigné. Je ne rêve plus.
Elles sont plus jolies quand tu es là. Le monde autour n'existe plus. Je suis plus calme dans tes bras.
Chaque jour je me le dis comment la nuit... Je ne rêve plus. Il y a des gens comme moi qui ont besoin d'autre chose que de manger pour exister. Mon corps réclame aussi ce venin qui injecté à mes journées me fait oublier... que... Je ne rêve plus que je ne fais que pleurer comme une malade mentale qu'on aurait pas soigné. Je ne rêve plus. que... Je ne rêve plus que je ne fais que pleurer comme une malade mentale qu'on aurait pas soigné. Je ne rêve plus.
dimanche 16 août 2009
Mamie, excuse moi d'pas avoir parlé.
Mamie excuse moi de pas avoir parlé avec toi. J’aimerai bien pourtant. Mais ce que je t’aurais dit, tu devais déjà le savoir depuis longtemps. Parce que sinon. (reprend sa respiration) Tu n’aurais pas dit aussi souvent « écoute moi ». Les autres ils dit que tu es partie. (tournement de pages d’un cahier où tout est écrit). Tu as oublié de me dire où tu es allé. Donc à mon avis ça doit être un endroit qu’on connaît tous.
(il regarde une photo de sa grand-mère apposée au mur)
Mamie. Il y a trop de choses que je sais pas. Donc tu sais ce que je ferais quand je serais grand. Je dirais aux gens les choses qui ne savent pas. Et je leur montrerai les choses qu’ils ne voient pas. A mon avis ça serait surement très très rigolo. Et peut-être qu’un jour j’y arriverais à savoir là où tu es partie. Et alors est-ce que je pourrais le dire aux autres et les amener avec moi pour aller te voir ?
Mamie tu me manques, surtout quand je vois le petit cousin, celui qui n’a pas de prénom.
Je me rappelle que tu disais bien que tu sentais le poids des années. J’ai beaucoup envie de lui dire que moi aussi, je me sens très vieux.
Cinq instants & une infinité de ressentis.
Un couple extra-ordinaire.
Trois persos, oui j'aime bien le chiffre trois et alors ? Non je ne suis pas psychorigide :P
Une dame, une surexp' volontaire. Ca plaît ou pas.
Des reflets. Plusieurs personnes s'engageant dans le jeu de la vie. Sans le savoir, sans le vouloir. Quel beau pouvoir on a en photographiant des scènes de la vie ordinaire.
Sud, Nord ? ...
samedi 15 août 2009
À la croisée des chemins
vendredi 14 août 2009
Devenons tous des Elliott Erwitt...
Et le monde sera certainement meilleur.
Non, non, ce n'est pas une parole d'évangéliste ou de fana de Nostradamus, ce n'est juste qu'un cri du coeur, pour un photographe au combien talentueux mais plus que ça. Il s'est affirmé et affiché en prenant foudrament des chiens. A leur hauteur. Mais pas que.
Il aime les enfants écrit Polka, les chiens, les stars et la mer. Génial. Un subtil mélange satirique de tout ça en constitue l'essence, rajoute le magazine de photojournalisme que j'ai connu par un ami à moi. Merci à lui d'avoir un jour laissé choir dans sa demeure un de ces précieux magazines comme on en fait plus par chez nous. Enfin, je suppose. Sinon, avec son leica (que dis-je ses deux leica... :D) il va me tomber sur le râble.
Que nenni.
Magnum. Robert Capa. Que des têtes d'affiche qui font rêver.
Des amis comme Cartier-Bresson, ça aussi ça laisse songeur plus de deux minutes, n'est-ce pas les zamis ?
Bref, à mon merveilleux Poste 4 à la S.N.C.F. de 20h à 1h du matin, bercée par les retards, mâtinée par les correspondances, je lisais discrètement mais sûrement mon Polka n°3 que j'avais oublié sur une tonne d'autres revues.
Je me suis même prise à faire des fiches des grands de grands. Travail fort intéressant à ses heures perdues.
Je vous mettrais quelques citations.
Pour l'heure, je suis diaphane, je rejoinds mon lit bercée par la douce mélopée de Melody Gardot.
Non, non, ce n'est pas une parole d'évangéliste ou de fana de Nostradamus, ce n'est juste qu'un cri du coeur, pour un photographe au combien talentueux mais plus que ça. Il s'est affirmé et affiché en prenant foudrament des chiens. A leur hauteur. Mais pas que.
Il aime les enfants écrit Polka, les chiens, les stars et la mer. Génial. Un subtil mélange satirique de tout ça en constitue l'essence, rajoute le magazine de photojournalisme que j'ai connu par un ami à moi. Merci à lui d'avoir un jour laissé choir dans sa demeure un de ces précieux magazines comme on en fait plus par chez nous. Enfin, je suppose. Sinon, avec son leica (que dis-je ses deux leica... :D) il va me tomber sur le râble.
Que nenni.
Magnum. Robert Capa. Que des têtes d'affiche qui font rêver.
Des amis comme Cartier-Bresson, ça aussi ça laisse songeur plus de deux minutes, n'est-ce pas les zamis ?
Bref, à mon merveilleux Poste 4 à la S.N.C.F. de 20h à 1h du matin, bercée par les retards, mâtinée par les correspondances, je lisais discrètement mais sûrement mon Polka n°3 que j'avais oublié sur une tonne d'autres revues.
Je me suis même prise à faire des fiches des grands de grands. Travail fort intéressant à ses heures perdues.
Je vous mettrais quelques citations.
Pour l'heure, je suis diaphane, je rejoinds mon lit bercée par la douce mélopée de Melody Gardot.
mercredi 12 août 2009
mercredi 5 août 2009
Sonic Youth ou la découverte d'un ovni.
Cette nuit, impossible de trouver le sommeil.
Alors.
Alors je me mets à lire le premier Rock & Folk de ma vie.
Je dévore les images de Dominique Tarlé, "le Français" et puis je tombe sur un article de Sonic Youth.
J'en avais plus ou moins entendu parler mais sans véritablement m'y intéresser.
Là, je découvre un groupe de 50aires bien trempés, de personnages bizarres mais lucides qui ont l'air de plus jouir de la vie dans une concupiscence extrême que de subir le système des labels etc.
Ils ont décidé de revenir après une longue absence dans un label indépendant.
Un choix.
Ils ont pondu un opus que tous les connaisseurs attendaient apparemment avec une impatience frénétique.
Je ne connais pas très bien voire très mal le son de cette "Jeunesse Sonique" mais après avoir lu cet article supersonique, ma curiosité a été fort aiguisée.
Une petite incartade "littéraire" :
Alors.
Alors je me mets à lire le premier Rock & Folk de ma vie.
Je dévore les images de Dominique Tarlé, "le Français" et puis je tombe sur un article de Sonic Youth.
J'en avais plus ou moins entendu parler mais sans véritablement m'y intéresser.
Là, je découvre un groupe de 50aires bien trempés, de personnages bizarres mais lucides qui ont l'air de plus jouir de la vie dans une concupiscence extrême que de subir le système des labels etc.
Ils ont décidé de revenir après une longue absence dans un label indépendant.
Un choix.
Ils ont pondu un opus que tous les connaisseurs attendaient apparemment avec une impatience frénétique.
Je ne connais pas très bien voire très mal le son de cette "Jeunesse Sonique" mais après avoir lu cet article supersonique, ma curiosité a été fort aiguisée.
Une petite incartade "littéraire" :
J'ai horreur de la musique de fond, d'abord parce qu'il n'y a pas plus vulgaire, ensuite parce que les mélodies les plus belles peuvent parasiter la tête au point de devenir des scies.
Il n'existe pas d'amour de fond, de littérature de fond, de pensée de fond : il existe le fond sonore, cette puissance, ce poison.
Seul le bruit des coups de feu surnageait de ma prison acoustique.
dimanche 2 août 2009
Il était une fois une petite bourgade...
samedi 1 août 2009
Opiumement vôtre.
vendredi 31 juillet 2009
Souvenirs - souvenirs
Un jardin plus occidental que japonais mais bon, le style y est et le repos souvent l'accompagne.
Une bourrasque de vent, des feuilles, un flou pas super bien senti m'enfin, ça rajoute un quelque chose.
Ou pas.
Pour finir, une manif, un regard qui retient mon attention. Je shoote et j'ai.
Merci jeune fille en fleur...
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