mercredi 14 juillet 2010

Certainly

Sur un air d'Erykah Badu, je relis des mails et me rends compte de choses mais comme anesthésiée par l'amour je ne me rends pas à l'évidence. Je laisse faire les choses et espère que demain sera mieux qu'hier. Mais avant hier restera-t-il dans les annales ?
Je pense être la plus gentille des filles quand il s'agit d'amour, mais je pense que l'indifférence devrait me gagner quand les hommes me crèvent le cœur. Pourquoi n'arrive-je pas à avoir de haine envers lui ? Pourtant il en a dit des choses, pourtant il en a fait des choses. Mais il y a également toutes ces fleurs, tous ces beaux moments de complicité qui font que c'est l'Homme, et que tout ça efface malheureusement ses défauts. Il me manque. S'il lit un jour ces quelques phrases, qu'il n'ait pas peur, qu'il sache juste que je l'aime. Que même quand je blague je n'en désire aucun autre. Que je suis prête à faire des concessions pour qu'il se retrouve dans sa créativité, que je suis prête à lui laisser du temps, beaucoup de temps mais j'aimerai tellement qu'il me reprenne la main, glisse sa tête dans mes cheveux et se laisse aller.
Voilà ce que je désire.
C'est si simple.
Et pourtant.

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