jeudi 16 juillet 2009

Zarathoustra

Salut Ô toi Toulousain (ou autre) désinvolte ou pas !

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Je voudrais te présenter un auteur de bandes dessinées assez extra-ordinaire. Il a écrit sur le mur entre Palestine et Israël, sur une fille qui répondait au doux nom de "Kamila", il a aussi traité des sujets comme le sionisme, le terrorisme, la guerre et maintenant Nietzsche.

Ce que j'aime le plus chez lui c'est sa manière d'aborder son travail de dessinateur. Il est engagé et ne s'en cache pas mais ça va au-delà de ça, c'est tout le travail préparatoire qu'il réalise pour tous ses projets BD. Pour "Gaza" il est parti sur les traces de ces personnes qui souffrent en silence; pour Nietzsche, il est allé dans toutes les villes empruntées par le grand monsieur auparavant.
Ce travail de fourmi est assez rare pour un auteur de BD.
J'ai aimé Pratt, j'ai adoré Bilal mais là je suis en train de kiffer grave Cmax... :D

Ce garçon s'appelle Maximilien LeRoy et son blog répond à l'appelation suivante : Cmax. (en lien à gauche avec mes autres "couleurs pastels")

J'ai acheté "Gaza", une idée à lui, de chercher plein de personnes (journalistes, photographes, écrivains, philosophes, dessinateurs, autochtones...) qui puissent raconter leur vie là bas avec la colonisation plus ou moins avouée d'Israël...

Il aime la bichromie, la culture, les gens.
C'est une bonne personne comme on en rencontre peu, même virtuellement parlant.
Voilà, je voulais vous le présenter, même si je ne le connais pas moi-même, mis à part par le biais de blogs interposés, intercalés...

Le net, ça sert à ça aussi, me semble-t-il.

2 commentaires:

  1. "Ce travail de fourmi est assez rare pour un auteur de BD" est pour moi seulement signe d'un manque de culture "BD" copine, parce que dès que tu t'intéresses un peu au neuvième art ^^ tu verras que toutes les bds de type romanesque sont presque toujours fournis de manière assez incroyable et pour ce qui est de la biographie certains auteurs, comme Larcenet par exemple, n'hésitent pas à visiter certains lieux dans lesquels se déroulent l'action pour dessiner au plus près de la réalité. Mes yeux saignent de lire un truc comme ça sur ton blog!
    Je parle je parle, mais je deviens presque fou de voir la bande dessinée réduite par moment à un Titeuf (dieu me pardonne) mal fait, et venant de toi qui ose dire lire du Pratt et du Bilal, encore plus.

    Bon d'accord j'exagère mais pas beaucoup...

    gabETludo.

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  2. ... rien ne vaut un bon Franquin... une valeur sûre... et on emmerde Raoul Cauvin...

    s.

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